Comment l’industrie de la fast fashion peut-elle réduire son impact environnemental et social ?
SONAR|HES-SO
- Lucio, Andreia
- Fellay, Célia (Degree supervisor)
- Genève : Haute école de gestion de Genève
87 p.
Bachelor of Science HES-SO en Economie d’entreprise: Haute école de gestion de Genève, 2023
French
L’objectif de ce travail de Bachelor est d’arriver à déterminer la source des impacts négatifs causés par la fast fashion afin de pouvoir y apporter des recommandations. En effet, ces recommandations ont été pensées de manière à limiter considérablement les impacts de l’industrie puisque ceux-ci restent encore très importants aujourd’hui.
En effet, depuis son apparition, l’industrie de la fast fashion cause de nombreux dégâts sur l’environnement mais également sur la société. C’est pourquoi la première étape de ce travail a été d’expliciter tous les impacts environnementaux et sociaux comme la pollution de l’air, de l’eau et de la terre ou encore de mauvaises conditions de travail. A travers cette analyse, c’est donc la surproduction et le mode de fonctionnement de la fast fashion qui sont ressortis comme étant la source de ces impacts. En effet, c’est cette surproduction qui cause notamment des quantités astronomiques de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. C’est pourquoi une de mes recommandations consiste à limiter le nombre de collections, à les planifier sur le long terme et à concevoir des produits responsables. Par ailleurs, c’est en raison de la pression exercée par les grandes marques sur les fournisseurs que ceux-ci ne payent pas de manière juste leurs employés et que les conditions de travail sont déplorables. C’est pourquoi il est important que les entreprises revoient leur modèle économique notamment à travers des prix plus justes, des garanties d’achat et un salaire vital.
Par la suite, il m’a semblé intéressant d’analyser les lois et labels en vigueur dans l’industrie afin de déterminer leurs failles. La principale faille du système est le manque d’un devoir de responsabilisation des entreprises qui les encouragent donc à ne pas se préoccuper des impacts de leurs activités. En outre, l’étendue du champ d’application des labels est souvent restreinte et l’ensemble de la chaine d’approvisionnement n’est donc pas traitée. C’est pourquoi une autre recommandation consiste à responsabiliser les entreprises pour l’ensemble de leur chaine d’approvisionnement à travers une loi les obligeant à identifier leurs impacts, à les mesurer, à les corriger et à les suivre.
Pour finir, à travers une comparaison entre les entreprises de la fast fashion et de la mode durable, j’ai pu constater que la durabilité est une philosophie qui consiste en un processus d’amélioration continue et en une vision sur le long terme. C’est pourquoi il est vital que la fast fashion améliore sa traçabilité et sa transparence afin de pouvoir utiliser des outils comme l’analyse du cycle ou l’ISO 26000 lui permettant d’identifier, de mesurer et de corriger ses impacts.
En effet, depuis son apparition, l’industrie de la fast fashion cause de nombreux dégâts sur l’environnement mais également sur la société. C’est pourquoi la première étape de ce travail a été d’expliciter tous les impacts environnementaux et sociaux comme la pollution de l’air, de l’eau et de la terre ou encore de mauvaises conditions de travail. A travers cette analyse, c’est donc la surproduction et le mode de fonctionnement de la fast fashion qui sont ressortis comme étant la source de ces impacts. En effet, c’est cette surproduction qui cause notamment des quantités astronomiques de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. C’est pourquoi une de mes recommandations consiste à limiter le nombre de collections, à les planifier sur le long terme et à concevoir des produits responsables. Par ailleurs, c’est en raison de la pression exercée par les grandes marques sur les fournisseurs que ceux-ci ne payent pas de manière juste leurs employés et que les conditions de travail sont déplorables. C’est pourquoi il est important que les entreprises revoient leur modèle économique notamment à travers des prix plus justes, des garanties d’achat et un salaire vital.
Par la suite, il m’a semblé intéressant d’analyser les lois et labels en vigueur dans l’industrie afin de déterminer leurs failles. La principale faille du système est le manque d’un devoir de responsabilisation des entreprises qui les encouragent donc à ne pas se préoccuper des impacts de leurs activités. En outre, l’étendue du champ d’application des labels est souvent restreinte et l’ensemble de la chaine d’approvisionnement n’est donc pas traitée. C’est pourquoi une autre recommandation consiste à responsabiliser les entreprises pour l’ensemble de leur chaine d’approvisionnement à travers une loi les obligeant à identifier leurs impacts, à les mesurer, à les corriger et à les suivre.
Pour finir, à travers une comparaison entre les entreprises de la fast fashion et de la mode durable, j’ai pu constater que la durabilité est une philosophie qui consiste en un processus d’amélioration continue et en une vision sur le long terme. C’est pourquoi il est vital que la fast fashion améliore sa traçabilité et sa transparence afin de pouvoir utiliser des outils comme l’analyse du cycle ou l’ISO 26000 lui permettant d’identifier, de mesurer et de corriger ses impacts.
- Language
-
- French
- Classification
- Economics
- Notes
-
- Haute école de gestion de Genève
- Economie d'entreprise
- hesso:hegge
- Persistent URL
- https://sonar.ch/global/documents/328495
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