Bachelor thesis

Quelles sont les principales tendances en matière de RSE dans l’industrie hôtelière et de restauration, et comment peut-elle rester compétitive en les adoptant ?

SONAR|HES-SO

  • Genève : Haute école de gestion de Genève

61 p.

Bachelor of Science HES-SO en Economie d’entreprise: Haute école de gestion de Genève, 2024

French Dans un contexte mondial en perpétuel changement, la notion de « Responsabilité Sociétale des Entreprises » (RSE) est de plus en plus actuelle. Celle-ci, se décline autour des trois piliers fondamentaux de la société, à savoir, le pilier économique, le pilier social et le pilier environnemental. Alors que plusieurs milliards de francs sont générés par le secteur suisse de l’hôtellerie et de la restauration par an, il semble normal, vu son importance qu’il intègre des démarches responsables dans ses activités stratégiques.
La situation mondiale au niveau environnemental et social est de plus en plus critique. Pour pallier ces lacunes, l’ONU a déployé les Objectifs de Développement Durable tandis qu’à échelle nationale des objectifs comme « Horizon 2030 » et la neutralité climatique pour 2050 sont instaurés. Les grandes entités l’ont bien compris : il est nécessaire d’agir, dès maintenant, en faveur du développement durable.
Les points de vue des hôteliers-restaurateurs sur les trois piliers de la RSE divergent sur certains aspects. Tandis qu’une proportion de l’échantillon questionné évalue les trois piliers de façon équitable, une autre les différencie, et seule une minorité place le pilier environnemental en première position. A contrario, lorsqu’est évoqué le futur et les sujets les plus susceptibles d’évoluer, c’est la thématique de l’optimisation énergétique qui arrive en tête. Cette mentalité démontre un paradoxe temporel : agir semble nécessaire et évolutif mais concerne le futur. Pourtant, les informations actuelles démontrent l’urgence d’agir dès maintenant. Cette observation est aussi applicable à la thématique de la gestion des déchets. En outre, le sujet de la mobilité semble également être mis de côté malgré l’impact des transports sur l’environnement. Du point de vue social, pour veiller aux bonnes conditions de travail envers les collaborateurs des améliorations sont également à envisager.
Pour tenter de parer à ces critères déficitaires et de répondre aux tendances futures, clefs de la compétitivité, plusieurs recommandations sont envisageables. Pour commencer il serait question d’améliorer les performances énergétiques des établissements par le biais de divers programmes cantonaux et/ou nationaux. Ensuite, les hôteliers-restaurateurs pourraient traiter la question de la mobilité en adoptant des pratiques en faveur de la mobilité. De plus, il faudrait prévoir des mesures pour améliorer leur gestion des déchets notamment au travers de directives et de l’IA. Par rapport au pilier social, chaque entreprise pourrait contribuer à de meilleures conditions de travail instaurant des pratiques facilitantes et/ou l’octroi d’avantages au-delà de ce que prévoit la CCNT. Enfin, il serait bénéfique pour les entreprises peu familières aux notions de durabilité de se faire accompagner par des organismes experts tiers et viser la certification.
Language
  • French
Classification
Economics
Notes
  • Haute école de gestion Genève
  • Economie d’entreprise
  • hesso:hegge
Persistent URL
https://sonar.ch/global/documents/331452
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