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Bachelor thesis

Efficience des marchés financiers : analyse empirique sur le marché suisse

    2021

128 p.

Mémoire de bachelor: Haute école de gestion de Genève, 2021

French Après 50 ans de recherches scientifiques et controverses, la théorie de l’efficience des marchés financiers demeure un concept central de la formation et fluctuation des prix. Malgré les débats entre les partisans de la finance classique et comportementale, le consensus académique n’a pu aboutir à un modèle permettant de se substituer à celui de l’efficience. Ce travail de recherche étudie l’hypothèse nulle d’efficience sur les données du marché suisse. Pour ce faire, nous explorons trois anomalies de marché, qui sont l’effet taille, « Low Beta » et la saisonnalité. Les résultats démontrent que l’effet taille présentait une performance ajustée au risque plus élevée pour les Small Cap jusqu’en 2016. Cependant, en formalisant nos tests, nous constatons que cet effet n’est pas statistiquement significatif, ni systématique. Cette étude discute également la classification de cet effet en tant qu’anomalie selon les modèles d’équilibre des actifs financiers. Notre analyse sur l’anomalie « Low Beta » a permis de tirer un premier constat quant à la relation empirique entre les rendements et les coefficients Beta des titres individuels étudiés, contrairement aux modèles du MEDAF ou de Fama-French, cette relation est négative. Par la suite, nous avons estimé les Beta ex ante des titres, afin de les allouer aux portefeuilles concernés, soit « Low Beta » (« High Beta ») si le Beta du titre est inférieur (supérieur) au Beta médian. Nous constatons que nos portefeuilles « Low Beta » affichent une performance ajustée au risque supérieure à celle de nos portefeuilles « High Beta », ce qui démontre la présence de cette anomalie et permet de rejeter l’hypothèse nulle d’efficience, en émettant une réserve sur la potentielle utilisation d’un modèle d’équilibre imparfait. Finalement, notre étude s’intéresse aux phénomènes de saisonnalité présents sur les marchés financiers. Nous retenons que l’effet lundi ne permet pas de rejeter l’hypothèse nulle, puisqu’il ne génère pas de manière systématique un profit net, en considérant les frais de transaction et les problématiques liées à la moyenne. Nous concluons également que l’effet janvier est inexistant, mais que les mois d’avril, août et septembre, ainsi que les périodes hivernales et estivales présentent des rendements systématiquement anormaux. À cet effet, nous avons implémenté une stratégie qui présente une performance ajustée au risque supérieure au marché. Ces résultats nous permettent de rejeter l’hypothèse nulle d’efficience du marché suisse. Notre analyse présente certaines limites, mais nous sommes certains que ce début de recherche sur le marché suisse permettra une exploration plus approfondie à l’avenir.
Language
  • French
Classification
Economics
Notes
  • Haute école de gestion Genève
  • Economie d'entreprise
  • hesso:hegge
License
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Identifiers
  • RERO DOC 333561
Persistent URL
https://sonar.ch/hesso/documents/315155
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